mercredi 19 avril 2017

"Pédés", "blancos", "bougnoules" ou bien "nègres"


Putain ça fait un bail, plus d'un an sans contenu. Pourtant il s'en est passé des choses depuis le dernier article, bien sûr musicalement mais aussi dans nos vies. Touchés en plein cœur par des évènements qui nous dépassent. Notre temps d'écoute réduit, accaparé par des hommes dépassés à la recherche d'un pouvoir illusoire. Bien heureusement ces derniers mois Dub Inc, Danakil, Naâman, Volodia, Jahneration, Groundation et bien d'autres ont sortis des albums qui m'ont redonnés espoir et apportés un plein d'ondes positives. Mais, cet article est destiné à un gros de cœur comme on a rarement : Gaël Faye. J'avais déjà vu sa ganache de Stromae malade mais il m'aura fallu un passage dans Quotidien pour vraiment le découvrir. À vrai dire le garçon a déjà quelques achievements derrière lui : un 1er album (Pili-Pili sur un croissant au beurre) sorti en 2013, Prix du roman FNAC 2016, Nominé au Goncourt et Prix du Goncourt des lycéens (pour Petit Pays). Son histoire personnelle se situe entre le Rwanda, les Yvelines et la City de Londres, mélange peu commun mais vertueux qui donna naissance ce 14 avril 2017 a un petit bijou : Rythmes et botanique. Un EP de 5 titres qui mériterait d'en avoir 500. Le flacon et l'ivresse. Du rap, en mieux. De la poésie, en mieux. Un vent d'insoumission et de métissage nous enveloppe puis nous fracasse. Cet EP est un programme politique, une diarrhée de sentiments à exploiter. Quand tu l'écoutes tu te sens tout petit car par la taille et par le talent le bonhomme t'écrase. Ci-dessous je vous laisse avec Irruption, faites-en ce que vous voulez, de mon côté j'ai un livre et un album à aller commander. À bientôt.

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