mercredi 29 février 2012

HC doesn't give a fuck

Il le fallait le voilà, un hommage au groupe qui me libère du paupérisme "musical" que nous sert amèrement les canaux censés nous ouvrir à la longue traîne rendu célèbre par Chris Andersen.
Hyper Crush a su rester aux yeux des fans un idéal type principalement par le fait que le groupe ne génère pas un enthousiasme de la part des médias. Pas de télé, des clips en roues libres sur internet, des "tours" , basta. De l'electro 90's, une passion pour Back to the Futur, les boobies d'Holly Valentine, des refrains qui restent dans la tête, HC a su créer une communauté autours de son univers. En début d'année le groupe a sorti son deuxième album "Night Wave" dispo uniquement sur Itunes (si tu envois un message sur le facebook d'Holly tu reçois carrément l'album physique!), une bonne occasion de pas faire ton Jack Sparrow.
Au lieu d'écouter LMFAO sur Fun Radio regarde les clips d'Hyper Crush sur Idélectation,ça ne te rendra pas meilleur, mais plus cool, car je pense pas que les bitchs que tu vois le samedi soir au seul bar de ton misérable quartier connaisse le groupe, c'est tout gagné.




Hyper Crush-Maniac from HYPER CRUSH on Vimeo.




Hyper Crush-Werk me from HYPER CRUSH on Vimeo.




Hyper Crush - Kick Us Out "Official" Music Video from HyperCrush Music on Vimeo.




Hyper Crush "Keep Up" from Rank+File Media on Vimeo.

lundi 13 février 2012

Portamento

Un an et demi s'est écoulé depuis leur premier album qui m'avait transcendé. The Drums sont revenus, en Septembre dernier, et non sans heurts, avec leur second enregistrement studio intitulé Portamento. On les avait laissé dans leur indie-pop new-wave, sorte de revival Beach Boys aux embruns d'été et mélancolique, de la musique de maintenant volontairement seventies (voir plus), à la limite du kitsch mais toujours savamment dosé, toujours classe, old-school mais jamais démodé. De l'eau à coulé sous les ponts, Adam le guitariste a jeté l'éponge, le groupe a tangué, s'est presque perdu entre tensions internes, la surprise de leur énorme succès qui leur a fait tourner la tête, la reconnaissance de leurs pairs et les tiraillements familiaux. De ce climat de chaos, The Drums, Pierce en tête de gondole, en sont sorti plus forts, ses membres resserrés autour d'une finalité commune, l'écriture d'un second opus viscérale, dépassant le simple écrin de la musique légère qu'était leur premier album éponyme. Portamento est ainsi une œuvre beaucoup plus noire, négative et bouleversante, en ce sens qu'elle n'est pas composée de chansons fédératrices que d'aucuns s'appropriaient comme étant de pures passades d'été, le groupe tombe alors le masque et offre un album intime. Comme si The Drums étaient intrinsèquement voués à réaliser un LP fondamentalement triste, sorte d’exutoire à leurs blessures passées, une façon de tourner la page. Léger bémol, un disque légèrement inégal, l’empêchant de dépasser les sommets du premier et génial The Drums. Peu sont ceux qui s'attendaient à une évolution si rapide, et si réussie. Triste et brillant.

What You Were - The Drums