Arthur Campbell vous avait fait un très bon portrait de Lemâitre il y a quelques temps et il était logique de reparler du duo norvégien puisque ceux-ci sont encore sous le feu des projecteurs (mais si, ça se dit encore!) avec leur nouvel EP. Après Relativity, Relativity², il était logique (ou pas du tout) d'enchainer très vite avec un Relativity 3, promesse d'un Relativity 4, ou bien (enfin) d'un album si l'on en croit la photo postée hier sur leur page Facebook, photo représentant cette forme récurrente sur leurs différents artwork. A l'image de leur musique, cette forme (une cocotte, un oiseau? Déplié, ça ressemble à un homme avec des ailes...) se fait l'écho de Lemâitre. Sobre, tranchant, lumineux et épuré, survolant la scène electro norvégienne (pour commencer).
Le groupe a toujours revendiqué l'influence des Daft Punk (bon, quel musicien faisant de l'électro ne s'est jamais senti inspiré par Daft Punk?), Phoenix et Justice, entre autres. Point commun ? L'influence française, indéniable, qui transparait jusque dans Relativity 3. On ne saurait faire autre chose que s'en féliciter. Néanmoins, il réside un étrange paradoxe, car si Lemâitre ont fait leur trou aux USA, ils demeurent relativement méconnus en France. Triste, tout comme de savoir le duo parti pour une tournée estivale aux côtés de ce que la France a fait de pire en terme de bidon de lessive, à savoir David "One Beat" Guetta, ainsi que du raté de l'électro américain Calvin Harris.
En attendant un album futur, on se satisfera du brillant Relativity 3 EP dont "Cut To Black" et ses notes sensuelles de synthé ainsi que "Iron Pyrite" en sont tirés.
En attendant un album futur, on se satisfera du brillant Relativity 3 EP dont "Cut To Black" et ses notes sensuelles de synthé ainsi que "Iron Pyrite" en sont tirés.
D'une main de maître (on était obligé..).