lundi 30 juillet 2012

K. West du grenier


Je vais être bref pour une fois, et éviter de me répéter, mais tout ce que je pense de KW, je l'ai déjà mentionné dans un précédent article que tu peux lire ici. Ainsi, tu sais donc que je le trouve à la fois virtuose et égocentrique, brillant et parfois complétement désaxé. Les chaleurs de ces derniers jours m'ont aidé à redécouvrir certaines perles que j'avais totalement oubliées, à commencer par "Bittersweet", bonus-track se trouvant sur l'album Graduation, réalisé en collaboration avec John Mayer, ainsi que "Roses", chanson qui commence à dater et qui était présente sur Late Registration en 2005, où Kanye West parle simplement de la douleur de perdre quelqu'un de cher, preuve que lorsque l'animal sort de ses carcans d'artiste 100% "Black Powa", il peut devenir un artiste autrement intéressant. Finalement, je n'ai pas été bref, et en réalité je n'en avais aucunement l'envie.





The Vaccines, Volume II


C'est vrai qu'on a été plutôt discret ces temps-ci. Mille excuses, d'autant plus que cette année est tout de même une année foutrement prolifique. The Vaccines, auteurs du génialissime What Did You Expect From The Vaccines ? (2011) , reviendront début Septembre avec un nouvel opus nommé The Vaccines Come Of Age, et nous ont déjà dévoilé deux clips pour leurs deux premiers singles. La popularité du groupe croît considérablement, et ce dernier fait sensiblement partie du haut du panier du rock britannique, sans débat possible. Voici donc les deux nouveaux morceaux, accompagnés d'un titre du premier album, histoire de (re)découvrir The Vaccines. Ceux qui ont adoré le premier cachet se réjouiront de retrouver la même spontanéité chez un groupe qui n'est formé que depuis trois ans.





L'an dernier, The Vaccines, c'était ça:

dimanche 22 juillet 2012

Absinthe


Plutôt que de t'ennuyer avec des aberrations qui, disons-le, ne rendent pas un artiste meilleur, concentrons-nous sur ce qui fait que la musique nous est chère.
50 minutes de mix, c'est un peu notre façon de nous excuser de ne pas avoir été très présent sur le blog ce mois-ci. Donc 12 tracks présents = 12 articles, on est quitte. Ça s'appelle Absinthe juste comme ça.


Tracklist:

01: Empty Love Song - Zebra and Snake
02: Amoureuse (Corail Kid's Diamond Remix) - Korgbrain
03: Prettier Than That - Hrdvsion
04: We're All No One - Nervo
05: Look At Where We Are (Major Lazer Remix) - Hot Chip
06: Mr. Brightside (Jacques Lu Cont's Thin White Duke Mix) - The Killers
07: Stay Close (RAC Remix) - Delorean
08: Working Together (Boys Noize Dub Remix) - Gonzales
09: Climax (Paper Diamond Remix) - Usher
10: Power & Control (Krystal Klear Remix) - Marina And the Diamond
11: Low Life (L.A Riots Remix) - Steve Aoki
12: Weak Generation - Revolte

Et bonnes vacances mon enfant.

lundi 2 juillet 2012

Naive New Beaters: Jersey en attendant La Onda


Ils nous ont sacrement manqués les plus américains des français! Martin Luther BB King, Eurobelix et David Boring des Naive New Beaters sont de retour avec Jersey EP, leur pop rappée toujours aussi flashy, tout comme leurs fringues très World Cup 94' (ou Le Prince de Bel Air, ou bien la penderie de ta grand-mère). On les avait découvert en 2010 avec Wallace, premier album du groupe totalement loufoque, investi de causes humanitaires (Emmaüs) et écologique, et clairement talentueux. Les NNBS présenteront leur nouveau disque fin septembre, le 24 pour être précis, et celui-ci (dont la présente photo constitue la couverture) aura pour nom "La Onda". Toujours est-il que ces trois délurés nous proposent leur clip pour leur nouveau single Jersey, complétement barré, comme toujours, ainsi qu'un remix de..."Les Plus Beaux" de François & The Atlas Mountains. Ça promet. Tenez vous bien, Bolt & Blake.




En plus c'est téléchargeable. Chanceux va.

L'honnêteté des Teenagers


Les jours passent et le seul regret que tu as est celui du manque de verve à l'abord d'une douceur féminine caractérisé par ce bégaiement poussif inlassable? Grâce à The teenagers tu pourras 1) Réussir à parler crûment sans sourciller 2) Adopter un parfait accent british.
Trois français installés à Londres qui chantent tout haut ce que les mâles pensent tout bas. Voilà. De l'electro-indie-rock ou whatever, on aime ou on déteste. L’intérêt vient du fait que le boys band ne fait pas dans l’approximatif, ça cartonne parce que la prod' colle au flow, parce que le flow colle aux paroles, parce que les paroles collent à la prod', un cercle vertueux tu ne peux rien y faire. Leur premier album, Reality Check, était parfait, des tracks super prenants, comprenant le tube Homecoming qui les fît connaitre, on attend le second avec impatience. C'est dans cette attente interminable que le groupe nous offre un répit avec le juteux Secret Crush, une déclaration d'amour des temps modernes, qui ne fait qu'amplifier les attentes concernant la galette à venir.

Désolé c'était téléchargeable, mais il semble que seuls les 100 premiers (dont je fais parti) pouvaient le faire.

 Pour me faire pardonner:

The Teenagers "Love No" from Carolyn London on Vimeo.

The Teenagers "Homecoming" from Kinga Burza on Vimeo.

dimanche 1 juillet 2012

Villagers


Un titre griffonné sur un post-it depuis une paire d'années, sans avoir eu le temps d'approfondir le morceau de papier en question, celui-ci  me servait de sous-tasse à café depuis bien trop longtemps. J’eus donc la fabuleuse idée de googler ce single nommé "Becoming a Jackal", du groupe Villagers. La suite, c'est la surprise de trouver une chanson fabuleuse qui aurait trouvé sa place dans la bande originale d'un film de Zach Braff. Mieux, Becoming a Jackal s'avère être le nom du seul album du groupe irlandais, mené par Conor J. O'Brien (un irlandais qui s'appelle O'Brien...pléonasme). Sorti en 2010, Villagers faisait alors office d'ovni par ses ballades mélancoliques. Le chanteur parolier fait place à ce qu'il appelle "l'obscurité transcendantale" dans ces textes: ceux-ci sont ainsi tristes, sombres, porté par une voix rappelant celles de Simon & Garfunkel à certains moment, pour ensuite nous rappeler l'ambiance folk des Shins. Pas vraiment joyeux, mais drôlement envoutant.